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La technologie RFID est devenue incontournable dans de nombreux secteurs, allant de l’inventaire à la sécurité. RFID signifie identification par radiofréquence. Il s’agit d’une technologie d’identification automatique dans laquelle les données numériques sont encodées dans une étiquette RFID ou « étiquette intelligente » et sont capturées par un lecteur à l’aide d’ondes radio.
Mais comment fonctionne-t-elle exactement ? Quels sont ses avantages et ses limites ? Dans cet article, nous allons vous expliquer ce qu’est la technologie d’identification par radiofréquence et comment elle peut être utilisée à des fins variées.
La RFID est une technologie de communication électronique qui permet l’échange d’informations entre un émetteur-récepteur et un objet communicant ; tel qu’une carte RFID ou un badge RFID. Cette technologie est utilisée dans de nombreux domaines.
On la retrouve notamment pour le contrôle d’accès, le paiement sans contact, la lutte contre la contrefaçon grâce à son identifiant unique et même pour l’identification des animaux d’élevage. Elle est également utilisée par l’armée britannique pour la localisation et le suivi des soldats sur le terrain.
De nos jours, l’identification par radiofréquence est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne. Des passeports biométriques aux cyber-vêtements (wearable computing), en passant par les cartes de transport en commun. Cependant, elle soulève également des questions quant à la vie privée et à l’intégrité physique ; notamment dans le cas de l’utilisation de l’identification par radiofréquence sur le corps humain.
Il n’est pas nécessaire d’avoir une ligne de mire, les étiquettes peuvent être lues automatiquement. Même à travers des matériaux d’emballage et en transit, chaque fois que des articles ou des personnes en mouvement se trouvent à portée d’un lecteur.
Les étiquettes peuvent être lues à l’aide de lecteurs portatifs ou mobiles. Mais également de lecteurs d’étagère. Ces lecteurs pouvant être installés à l’entrée d’une porte ou même dans des configurations de portail.
Les systèmes RFID rationalisent considérablement le suivi des stocks et des actifs. Ils agissent en éliminant virtuellement l’erreur humaine tout en fournissant des enregistrements instantanés et détaillés des mouvements des actifs.
Les références courantes sont les suivantes : UHF RFID, EPC UHF Gen 2, G2V2, ISO 18000-63 et RAIN RFID. Ces normes d’identification par radiofréquence garantissent l’interopérabilité du matériel et des données. S’il est conforme à la norme, il sera interopérable.
Il faut savoir que ce type d’application à d’abord été utilisée par l’union soviétique dans les années 30. C’est des années plus tard, précisément en 2005 que cette technologie a vraiment commencé à envahir notre quotidien avec la multiplication des tags RFID.
La RFID fonctionne à l’aide d’un transpondeur (ou étiquette) RFID et d’un lecteur (antenne RFID).
Le transpondeur RFID se compose d’une puce qui contient des informations permettant d’identifier un objet, un produit ou une personne, et d’une antenne qui transmet ces données au lecteur.
L’antenne transmet les données à un lecteur qui convertit les ondes radio en informations utilisables. Contrairement à la technologie des codes-barres et des bandes magnétiques, les transpondeurs RFID peuvent être lus n’importe où dans le champ magnétique émis par le lecteur. Les ondes radio peuvent se propager et être lues à travers de nombreux objets non métalliques. En fonction de la puissance du lecteur, une antenne RFID peut être lue à partir d’un contact direct jusqu’à 3 mètres.
Dans les systèmes passifs, qui sont les plus courants, un lecteur RFID transmet un champ d’énergie qui « réveille » l’étiquette et lui fournit l’énergie nécessaire pour répondre au lecteur.
Les étiquettes passives n’ont pas de batterie et tirent leur énergie du lecteur. Le lecteur envoie des ondes électromagnétiques qui induisent un courant dans l’antenne du tag. Comme ces étiquettes sont alimentées par le lecteur. Leur portée de lecture est généralement plus courte et elles se trouvent dans une zone de lecture définie. L’identification par radiofréquence passive est relativement peu coûteuse et se trouve dans de nombreux environnements quotidiens. Elles peuvent être très petites, leur taille dépendant du type d’antenne de l’étiquette.
Dans les systèmes actifs, une batterie intégrée à l’étiquette est utilisée pour augmenter la portée effective de l’étiquette. Et aussi pour prendre en charge des fonctions supplémentaires par rapport aux étiquettes passives ; telles que la détection de la température.
Les données collectées à distance par les étiquettes sont ensuite transmises par des interfaces de communication (avec ou sans fil) à des systèmes informatiques hôtes. De la même manière que les données scannées à partir d’étiquettes de codes-barres sont capturées et transmises à des systèmes informatiques pour être interprétées, stockées et traitées.
Les tags RFID actives fonctionnent de manière indépendante, de sorte que les étiquettes elles-mêmes peuvent transmettre et recevoir des données. Comme elles transmettent généralement des données sur une plus longue distance, elles sont physiquement plus grandes et plus coûteuses que les étiquettes passives. Elles sont opérationnelles tant que la batterie fonctionne. La RFID passive est une combinaison optimale d’avantages et de coûts. Elle à l’avantage d’utiliser une fréquence qui convient à la plupart des applications des clients.
Plusieurs fréquences radio sont utilisées par la technologie d’identification par radiofréquence:
Les étiquettes et les lecteurs doivent utiliser la même fréquence pour fonctionner ensemble. Les lecteurs fonctionnent sur une fréquence spécifique et la fréquence dépend de plusieurs facteurs. Notamment, la portée de lecture, la vitesse de transfert des données, le type de matériau et l’environnement. Les réglementations gouvernementales et industrielles influencent également les fréquences utilisées.
La RFID est utilisée lorsqu’un grand nombre d’articles entrent et sortent rapidement d’une zone. On l’utilise également lorsqu’il existe une grande sélectivité et une multitude de tailles, de couleurs et de styles.
L’identification par radiofréquence a d’abord été utilisée dans le commerce de détail. Mais son utilisation s’étend aujourd’hui à la chaîne d’approvisionnement.
La technologie peut être utilisée pour étiqueter des personnes et des produits. Mais les puces RFID peuvent contenir davantage d’informations, ce qui les rend utiles pour identifier des biens tels que les médicaments sur ordonnance, le sang, le bétail et les articles à forte valeur marchande. Comme les étiquettes d’identification par radiofréquence peuvent être personnalisées et programmées. Puis cryptées et protégées par un mot de passe. Elles conviennent à des applications sécurisées telles que les soins de santé et l’utilisation militaire.
Le transfert d’énergie électromagnétique permet d’alimenter le tag sans contact physique. Ce qui permet une utilisation sans batterie ou avec une batterie assistée. Cette technique est largement utilisée dans le secteur industriel pour suivre et gérer les stocks dans un entrepôt au magasin. Elle est également utilisée dans la santé publique pour le suivi des patients et des médicaments.
Le Passe Navigo en est un exemple pratique, permettant un accès rapide et efficace aux transports en commun.
Les tags RFID sont également utilisés pour la sécurité avec des antivols dans les magasins. Pour que la technologie RFID soit efficace, elle doit être conforme aux normes ISO pour garantir un transfert de données à distance fiable et sécurisé. Enfin, il est important d’effectuer un intervalle de temps régulier pour vérifier que les données sont à jour avec l’heure actuelle et pour garantir un suivi efficace sur plusieurs années.
La RFID est utilisée différemment selon les secteurs d’activité. Par exemple, dans le commerce de détail, elle peut être utilisée pour la visibilité des stocks, la réduction des articles en rupture de stock, l’activation omnicanale, l’expérience client et la prévention des pertes.
Dans un entrepôt, elle peut être utilisée pour la précision de la réception. Sans compter la précision des expéditions sortantes, l’utilisation/le suivi des actifs, l’analyse et la localisation.
Dans le secteur de la santé, il peut être utilisé pour le suivi des actifs, la visibilité des stocks, la localisation, la facturation et le traitement. Ensuite, dans le secteur de la fabrication, il peut être utilisé pour l’inventaire des pièces, les travaux en cours (WIP), les articles en transit retournables (RTI), les employés, les véhicules et les rappels de produits.
Enfin, dans le domaine du transport et de la logistique, il peut être utilisé pour : les bagages des compagnies aériennes, la gestion des matériaux, le suivi et la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la mobilité sur le terrain (service, exécution/réapprovisionnement), la gestion des véhicules et des dépôts, l’utilisation, le suivi et l’analyse des actifs.
L’intégration de la technologie RFID dans l’Internet des Objets (IoT) offre une solution technique avancée pour la traçabilité et la gestion des actifs, tout en respectant les normes ISO, malgré un coût compétitif.
La technologie d’identification par radiofréquence présente un certain nombre d’avantages qui permettent à toutes les entreprises et organisations d’améliorer leur efficacité. Dans une économie où le manque de productivité peut faire la différence entre les profits et les pertes, l’efficacité est essentielle.
La RFID améliore l’efficacité en permettant aux entreprises d’automatiser leurs tâches d’inventaire et de saisie des données. Le but étant de réduire les pertes grâce à un meilleur suivi des mouvements de stocks. Elle fonctionne en temps réel, les informations étant transmises en temps réel. Ce qui permet aux entreprises de prendre des mesures immédiates et d’accroître la précision en réduisant les processus manuels et en augmentant l’automatisation des processus.
Il s’agit d’une technologie fiable et éprouvée. En raison de sa valeur commerciale avérée, l’identification par radiofréquence continue de s’étendre à un large éventail de marchés verticaux et d’applications. En raison de cette croissance, les industries ont développé et déployé des normes technologiques et d’utilisation. Ces normes englobent une variété de facteurs de forme et de protocoles conçus pour des applications spécifiques. En outre, avec l’intégration d’autres technologies, des solutions commerciales complètes sont en cours de développement et de normalisation.
En raison de sa nature, la technologie d’identification par radiofréquence pose plusieurs problèmes. Tout d’abord, il existe plusieurs normes pour la technologie RFID. Des normes mondiales n’ont pas encore été développées pour aider les entreprises internationales à naviguer dans les différents réseaux de la chaîne d’approvisionnement. Certains dispositifs RFID ne sont pas destinés à quitter leur réseau ; comme c’est le cas des étiquettes RFID utilisées pour le contrôle des stocks.
Les systèmes RFID se bloquent facilement en raison de leurs fréquences radio inconvénients des étiquettes de suivi RFID. Dans le commerce de détail, les délais d’attente sont donc plus longs. Toutefois, dans les entrepôts, les systèmes RFID perturbés font des ravages dans les résultats financiers d’une organisation. Donc les travailleurs ne peuvent pas être productifs ou efficaces s’ils ne peuvent pas lire les étiquettes RFID. Les étiquettes RFID actives qui utilisent des piles pour augmenter la portée du système peuvent également être interrogées de manière répétée. Ce qui use la pile et perturbe le système.
Un autre problème lié à la RFID dans un entrepôt survient lorsque les signaux de deux lecteurs ou plus se chevauchent. Cette collision entre lecteurs devient problématique lorsque les étiquettes ne peuvent pas répondre à des requêtes simultanées. Si les systèmes RFID ne sont pas configurés avec soin et précision, ce problème devient courant.
Les consommateurs sont également confrontés à des problèmes de normes RFID. En effet, diverses entreprises créent des systèmes RFID propriétaires. Cela signifie qu’un consommateur peut être amené à transporter plusieurs dispositifs RFID avec lui pour utiliser différents systèmes pour différentes entreprises. Ce qui est encombrant et peu pratique. Il se peut également que les consommateurs doivent payer pour accéder à différents systèmes d’identification par radiofréquence.
La RFID et les codes-barres automatisent le processus de collecte de données sur les stocks et les biens. Toutefois, les systèmes RFID subissent des interférences et sont difficiles à utiliser avec les métaux et les liquides ; car ces matériaux provoquent davantage d’interférences. Les codes-barres, en revanche, sont beaucoup moins coûteux et ne risquent pas de subir des interférences.
La programmation d’un badge RFID est une tâche relativement simple. La première étape consiste à obtenir un lecteur et un badge d’identification par radiofréquence. Ensuite, il suffit de connecter le lecteur au système et de placer le badge RFID devant le lecteur pour le programmer. Une fois le badge programmé, il peut être utilisé pour ouvrir des portes et accéder à des systèmes informatiques.
La programmation d’un badge RFID est une tâche relativement simple. La première étape consiste à obtenir un lecteur et un badge d’identification par radiofréquence. Ensuite, il suffit de connecter le lecteur au système et de placer le badge RFID devant le lecteur pour le programmer. Une fois le badge programmé, il peut être utilisé pour ouvrir des portes et accéder à des systèmes informatiques.
La technologie Radio Frequency Identification est une technologie sans contact qui permet d’identifier et de suivre des objets à l’aide d’étiquettes électroniques spéciales. Dans un magasin, les étiquettes RFID sont attachées aux produits et au moyen d’un lecteur RFID. Le magasin alors peut lire les données de l’étiquette et obtenir des informations telles que le prix, la date de fabrication et le lieu d’origine.
À savoir : le coût unitaire pour une puce RFID à l’unité avoisine les 4 centimes d’euros.
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